Le paysage environnant est un élément constitutif fort de l’Airborne Museum, car il porte en lui la mémoire du 6 juin 1944. Il participe à la vocation didactique et mémorielle du musée. Nous souhaitons d’avantage en tirer profit, en entretenant un dialogue permanent entre le projet architectural et son contexte, entre la scénographie et le site, entre la collection exposée et ce paysage.
Au-delà d’un simple liant entre les différents bâtiments, le paysage est traité du point de vue scénographique, en ceci que nous proposons qu’ils participent à la contextualisation de la collection. Le site constituera la future toile de fond du planeur WACO. A l’instar d’une scène de théâtre, on pourrait dire que le paysage est le décor, dont le planeur est l’acteur principal sur la scène du nouveau pavillon.
La notion de promenade architecturale est inhérente à la visite de tout bâtiment, et a fortiori d’un espace muséal. Les visiteurs déambulent entre des volumes massifs constitués par les différentes séquences muséographiques. Ils se laissent naturellement guider dans cet entre-deux, tout en se laissant happer vers l’intérieur des salles. Quelques cadrages sur le paysage constituent des points de vue choisis sur le site.
Le nouveau pavillon WACO se doit d’exprimer la complétude du musée, en ce sens qu’il vient parachever le processus de déploiement au sein de la parcelle. Tenir l’angle sud-ouest, en s’adossant aux limites parcellaires, c’est affirmer le contour et mettre en scène la lisière afin que puisse s’exprimer l’intériorité du site. C’est également faire écho au bâtiment d’accueil qui s’inscrit lui aussi en limite (au nord).
