Musée français de la photographie
Nous ne pensons pas qu’il faille appréhender l’extension d’une architecture historique, comme une injonction au mimétisme, à la pure reproduction ou sacralisation patrimoniale d’un site. Bien au contraire, Il est question de dialectique architecturale entre l’historique et le contemporain.
Nous avons envisagé les espaces d’expositions permanentes comme une extension du pavillon, par le dessous : Un espace sous-terrain contemporain monolithique, en béton brute, accessible directement depuis le niveau bas du terrain. Cette nouvelle galerie est irriguée par une lumière naturelle provenant d’une série de puits de lumières longilignes émergeant dans le paysage végétal face au pavillon. Depuis le jardin, la perception visuelle de ces petits volumes évolue au gré des heures et des saisons, en fonction de la couleur du ciel ou de la hauteur du soleil. Leur revêtement en inox poli miroir renvoie successivement l’image du sol végétal, celle du ciel ou du Pavillon des Hauldres. La présentation muséographique génère un paysage systémique composé d’une série d’accumulations qui révèlent le foisonnement et le génie créatif de l’homme et fait cohabiter dans un même espace deux siècles de technologie et de société.
Projet
Maitrise d’œuvre pour l’aménagement du pavillon des Hauldres a Étiolles pour le musée français de la photographie
Lieu
France, Étiolles
Marché
Public
Surface
1 200 m²
Équipe
Projectiles, architecte (mandataire)
Evp-ingénierie, bureau d’étude structure
Noble ingénierie, bureau d’études fluides
Camebat, économiste de la construction
L’Autobus impérial, signalétique
Hervé Audibert, lumières
Maîtrise d'ouvrage
Conseil Général de l’Essonne
Phases
CONCOURS 2010
© Projectiles
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