Il n’y a pas de corps passif.
Le visiteur est constamment sollicité. Soit pour participer activement aux dispositifs, engageant souvent tout son corps, soit pour être en confrontation aux corps exposés des athlètes. L’ensemble des dispositifs est conçu à l’échelle du corps et le sollicite constamment. A l’image d’un stade, l’exposition est fortement éclairée. Une nappe de lumière, blanche et puissante, donne l’identité de l’espace, crée un plafond et amplifie les couleurs.
Des projections présentent les sportifs dans l’attente de l’action, juste avant un sprint, concentré dans les vestiaires, le pied sur le ballon avant le coup d’envoi, un nageur prêt à plonger ou un tireur à l’arc tendu. Des vidéos se présentent comme des gifs animés. Ils donnent le sentiment d’un temps suspendu où la tension extrême de la concentration avant l’effort révèle une force invisible.
Cette « valse des corps » identifie un paysage fort de l’exposition. Tel un nuage, un ensemble de signes et de graphismes suspendus accompagnent les visiteurs tout le long de la séquence.
