Hitoires d'ombres, typologies architecturales pour AlUla
Contexte
Ces propositions sont extraites d’une étude plus globale définissant le masterplan d’AlUla, effectuée en 2020, commandé par RCU (Royal Commission for AlUla) et AFALULA (Agence Française pour le développement d’AlUla), menée par un groupement de concepteurs et d’ingénieurs, réunis par les paysagistes de l’Agence Ter. Au sein de ce groupement, Projectiles, était en charge de la conception de l’ensemble des typologies et des guidelines architecturales.
La production présentée ici est un extrait de ce travail qui synthétise les recherches architecturales. Elle est présentée ici selon deux ensembles : des typologies agglomérées, la catégorie « villages » et des typologies disséminées, la catégorie « Dialogues avec la roche ».
L’ensemble des projets épousent un territoire vaste et linéaire, le long de la vallée de l’oasis et dans la plaine d’Hegra.
Le territoire s’étale sur 30km du Nord au Sud et 20km d’Est en Ouest.
NATURE / CULTURE
Le dialogue constant avec la nature constitue le fondement culturel des civilisations d’Alula.
Ici, le paysage est sublimé par le dialogue entre l’architecture et l’épaisseur des matières minérales, l’ocre du sable, le jaune et le rouge des roches de grès, et le noir du plateau volcanique.
Dans la plaine d’Hegra, les émergences minérales représentent les figures architecturales iconiques des nabatéens d’Alula. Des masses de grès polymorphes émergent comme des figures mythologiques pétrifiées. Elles sont les protectrices des esprits nabatéens.
Autour de la grande vallée qui abrite l’oasis, certains flancs de falaise sont percés par des cavités funéraires dadanites.
La roche omniprésente le long de la palmeraie, forme des anfractuosités de tailles et de natures différentes. Certaines failles sont traversées par les flux pluviaux annuels en provenance du plateau basaltique, tandis que d’autres, préservés des torrents constituent de formidables intériorités propices au calme et à la pose, à l’ombre des flancs rocheux.
ALJADIDAH
Aljadidah est le témoin de l’évolution architecturale à travers des siècles. Un village où les différentes périodes de construction se côtoient et se juxtaposent. Un village qui révèle les strates du temps et qui s’identifie par sa pluralité agglomérée créant une masse globalement homogène mais diversifiés dans les détails.
Nous proposons d’intensifier le village en gardant son caractère et limiter son expansion en traitant plus spécifiquement les limites du village, au Nord, le sable, face au village de Dadan ; à l’ouest, le végétal, la transition avec l’oasis en ouvrant l’aménagement vers la palmeraie en contre bas ; à l’Ouest, la roche, le rapport au pieds de montagne ; au Sud, la terre, le face à face avec la vielle ville en terre. Sur chaque côté, Aljadidah a une limite spécifique, une rencontre avec une matière, une frontalité adaptée à ce qui lui est juxtaposé.
L’esprit de l’intensification s’inscrit dans la dimension patrimoniale des lieux en empruntant la matérialité historique et minérale, réadaptée à une morphologie architecturale discrètement contemporaine.
Ainsi se compose un jeu de pleins et de vides fait de placettes disséminées créant des dilatations spatiales inattendues dans le parcours des visiteurs, de ruelles transversales et traversantes, reliant visuellement l’oasis et la montagne, de bâti resserré séparés parfois par des failles et des poches végétales (pocket gardens).
La hauteur du bâti varie d’un à trois niveaux, avec un ensemble de terrasses habitées pour la vie en soirée, alors que durant le jour, l’espace vital se déploie au Rez-de-Chaussée et dans les jardins intérieurs.
Les matières présentes déclinent la minéralité dans tous ses états, pierre de grès jaune et rouge, brique de terre et pisée, enduit de terre projeté et plâtre, et parfois selon nécessité, du béton de terre.
Les menuiseries majoritairement en bois, se présentent ponctuellement comme de petites explosions de couleurs pastel. Elles empruntent la modénature populaire constituée de motifs géométriques traditionnels.
Les nouvelles constructions, lorsqu’elles sont en pierre, déclineront la modénature et les modes d’assemblages. La stratification verticale sera généralement assurée : les pierres les plus grosses en bas formeront une bande inférieure de soubassement à l’édifice. Les strates supérieures seront composées de pierres plus petites. Deux bâtis successifs n’auront pas le même calepinage de façade. La variation des façades, verticalement et horizontalement, constitue in fine, un paysage de patchwork minéral.
Les édifices du village seront couronnés par des terrasses occupées durant les soirées, renforçant la forte relation visuelle et paysagère entre le village et la canopée de l’oasis et l’émergence des masses rocheuses.
Wadi
Le wadi est le lit d’une rivière qui est la plupart du temps séchée. Il s’anime et se remplit lors de fortes précipitations. À AlUla, une fois par an, les fortes pluies remplissent le lit de la rivière et débordent dans une large partie de l’oasis. Les aménagements que nous proposons se déploient en limites de l’épaisseur inondable, de part et d’autre du lit de la rivière, au cœur de la palmeraie.
Historiquement, les habitants de la vielle ville quittaient leur village durant l’été pour s’installer dans l’oasis, à l’ombre des palmiers.
Les habitats d’été étaient constitués de murs-enclos en terre à l’intérieur desquels les composantes de la maison étaient disséminées. Les chambres et les espaces collectifs nocturnes, étaient de petites constructions en terre, alors que les cuisines et les lieux de vie collective diurne étaient disposés en plein air, dans le jardin, à l’ombre des palmiers.
Les enclos étaient organisés autour d’artères primaires parallèles appelés « le Souk », disposés le long du wadi.
Ainsi, la palmeraie est aujourd’hui habitée par un vaste réseau de murs en terre à l’état de ruines, que nous avons investis comme le socle et la trame primaire d’une ruralité hybride, à la fois minérale et végétale.
Nos propositions dialoguent avec les murs en déclinant différents types d’accroches et d’articulations aux enclos historiques.
D’une manière générale, l’oasis est constituée en trois strates végétales, la strate haute est définie par la cime des palmiers, celle moyenne, par les arbustes-fruitiers, et la strate basse, par les herbacés. Les habitats dans l’oasis bénéficient d’une surtoiture naturelle générée par la canopée de la palmeraie, créant une grande zone d’ombre et de fraicheur. Le différentiel thermique entre l’oasis et ses limites extérieures génère une brise salvatrice. Les constructions en terre s’inscrivent dans la strate moyenne, dialoguant avec les arbustes et les troncs de palmiers.
La trame des murs impose de limiter la dimension des habitats dans l’oasis. L’échelle réduite du bâti offre également de la porosité visuelle en profondeur dans la palmeraie.
La terre et le bois de palmier sont les principales matières des habitats dans l’oasis. Le bois de palmier est utilisé traditionnellement pour l’ossature de la toiture. Un laboratoire de recherche est actuellement en place afin de trouver d’autres utilisations de ce bois très particulier, notamment pour réaliser les menuiseries.
DADAN
Depuis la palmeraie, une masse minérale rouge se devine derrière une épaisseur de palmiers.
Venant du Sud ou du Nord, le visiteur traverse une séquence à l’intérieur de la palmeraie, de part et d’autre de la route. Le village se révèle soudain, comme une clairière.
Contrairement à Aljadidah, Dadan est un village homogène, tant dans sa forme que dans sa matérialité.
La forme du village fait référence à l’architecture d’une fouille archéologique. Entouré de la densité végétale de l’oasis sur trois côtés, le village se présente comme une révélation, une découverte aux yeux des visiteurs, comme lorsqu’on découvre une fouille.
Dadan se situe aux pieds de la masse rocheuse du même nom. Elle est l’emblème et l’esprit du village. C’est une mono-matière, construite essentiellement avec de la pierre de grès rouge, la matière dominante de la masse rocheuse immédiate.
Le village est bas et proche du sol. Limitée à deux niveaux, la faible hauteur du village permet d’offrir constamment une vision sur les parois rocheuses alentours notamment sur les tombes dadanites situées de l’autre côté de l’oasis à 40 mètres du sol.
Dadan est à l’échelle d’un hameau, dont la morphologie architecturale emprunte les principes poétiques d’une fouille archéologique. La forme générale du village évoque une empreinte dans le sol. Les cours encaissées sont l’un des éléments identitaires du village. Ces espaces décaissés sont des lieux de rencontres privés mais collectifs. Véritable espace de vie. Espace précieux dans son positionnement et son aménagement.
Le rabaissement des sols préserve des jardins intérieurs en contre-bas et augmente la surface des zones ombragées.
La fraicheur des espaces en creux contribue pleinement au bien être.
Depuis les rues, le village s’affiche comme une masse horizontale, limitée en hauteur. Depuis l’intérieur, les cours enterrés donnent de la hauteur au bâti, offrant une surprise dans la rupture d’échelle verticale.
Le village est structuré par un réseau de déplacement qui séquence une suite de placettes, de dilatations spatiales de natures différentes qu’on découvre à chaque coin de rue. Deux artères principales connectent l’oasis à l’esplanade devant le Kingdom Institut, formant une boucle qui traversent le village en longueur. Des réseaux secondaires de ruelles, dont l’étroitesse permet d’être toujours à l’ombre.
Enfin, certains espaces publics peuvent être en creux, à l’image des cours intérieurs, offrant la possibilité de bénéficier du confort maximum et d’être à l’écart de l’agitation tout en étant dans le réseau d’espace public. Les cours permettent de s’isoler du volume sonore urbain et d’organiser des événements publics en toute tranquillité.
Le traitement des façades constitue un système basé sur les dimensions des percements des tombeaux dadanites. Les baies de façade disposées selon différentes compositions, déclinent la proportion des tombeaux à différentes échelles. Une proportion légèrement verticale basée sur la mesure de H (hauteur)=1.2 x L (largeur).
D’une manière générale, les épaisseurs de façade constituent une seconde peau autours du bâti, offrant un espace tampon de connexion des niveaux et de circulation d’air pour un meilleur rafraichissement intérieur. La double peau permet également de gérer les vis à vis.
QARAQIR
Qaraqir est un village habité par une population locale très ancrée dans l’activité et le réseau agricole de la région. L’atmosphère est familiale. Ici, l’aménagement consiste à densifier tout en maintenant au maximum la vie et les habitats existants.
En se promenant à Qaraqir, une atmosphère douce et accueillante est clairement perceptible. Le paysage est majestueux, dominé et couronné par l’émergence de masses rocheuses totémiques dont les pieds sont habités par les palmeraies.
La balade entre les rochers est très agréable. Ombres et brises de vent forment un couple idéal pour le bien être des passants. Cette douceur est à préserver. La densification doit accentuer les ombres et les effets de brises.
Il y a à Qaraqir, une atmosphère tranquille, familiale et intime qu’il faut préserver.
L’espace public doit être hiérarchisé : des espaces publics ouverts sur le village et très fréquentés et des espaces publics plus intimes. Afin de varier les échelles de perception spatiale, du plus public au plus intime, une réflexion est portée sur les limites et les porosités entre espace public majeur, espace collectif et espace privé.
L’une des composantes architecturales du nouvel aménagement du village, est l’ensemble des murs, des parois et limites séparatives. Ils structurent l’espace, invite aux parcours, gèrent le rapport privé/public, génèrent de l’ombre pour maintenir le fil de l’ombre dans le village et accompagnent le piéton dans son parcours.
Certains murs peuvent être librement traversés et plus ou moins ouverts entre deux espaces publics, grâce à des porches, des portes, des portiques ou des failles. Si la parcelle est privée, les épaisseurs de mur doivent intégrer et gérer des porosités visuelles sans perturber l’intimité intérieure.
Les murs peuvent aussi être partiellement habités comme des bancs, des diwans (alcôve avec assise), des fontaines, des plantations et surtout, de petits commerces comme une micro-épicerie ou petite buvette, face à des places publiques de taille intime.
Autour du château d’eau, point culminant du village, le plan d’aménagement prévoit une zone publique majeure où sont implantés les principaux services publics. Cette zone depuis laquelle le village entier est perceptible, correspond à la plus haute altimétrie du village.
Ailleurs, de manière disséminée, le plan général de Qaraqir Sud prévoit l’aménagement d’une série de placettes dont l’échelle correspond à une respiration urbaine pour un micro-quartier. Ce sont une série d’espaces collectifs, où l’on trouve intégrés aux épaisseurs de murs, de micros-commerces type épicerie de proximité, accompagnés de fontaines, de bancs et d’arbres. Ces respirations sont comme des poches qu’on découvre par surprise au milieu de la densité du bâti.
A l’image de l’organisation verticale d’un oasis en trois strates végétales, palmeraie, arbustes-fruitiers et herbacés, le paysage général de Qaraqir est aménagé selon une stratification verticale. La strate haute correspond aux émergences rocheuses tout autour du village. Tel des figures ancestrales, elles semblent veiller sur le territoire et confèrent à sa spécificité. La strate haute est omniprésente. Elle est visible de toute part. Elle définit l’arrière plan de tous les cadrages visuels de Qaraqir.
La strate moyenne est habitée par la cime des palmeraies, les émergences architecturales ponctuelles de la structure bâtie du village et les toitures habitées.
Pour cette strate, une attention particulière doit être portée à l’esthétique de nombreux châteaux d’eau privés qui émergent des toitures. Le plan-guide prévoit de proposer un habillage pour ces micro-infrastructures.
La strate basse est dominée par les murs et leurs déclinaisons, les espaces publics et le mobilier urbain.
Le plan privilégie l’aménagement des toitures habitées. Afin de profiter pleinement du paysage et des formations rocheuses autour, les nouvelles constructions préconisent des toitures aménagées pour l’usage en soirée et parfois pouvoir dormir à la belle étoile.
SILENT CITY
Silent City est invisible de loin.
En quittant la vallée et l’oasis, le voyageur arrivant à Hegra ignore qu’il existe une cité tout proche de lui. Située dans une vaste plaine désertique, « Silent City » est creusée dans le sol et ne laisse visible qu’une part infime de sa corpulence. C’est une densité autonome, dissimulée en creux dans l’épaisseur du désert, inscrite comme une empreinte dans le sol, au milieu d’un grand étendu dégagé.
Silent City est connectée au monde par sa gare, l’ultime arrêt, au bout d’un monde.
La cité est composée selon un réseau de places et d’épaisseurs habitées qui se succèdent en alternance. En parcourant la cité, le voyageur est surpris par le calme qui y règne. Un silence global, régulièrement brisé, ici par une conversation ou un rire, là-bas par une envolé lyrique, subtilement sortie d’un oud. La sérénité d’ici témoigne d’une atmosphère atemporelle. On aurait pu la nommer « Stop City ». Là où tout s’arrête. Au bout de la ligne, on y vient et on y reste, jusqu’à ce que l’âme soit apaisée.
La nappe phréatique n’étant pas très loin de la surface, la cité creusée dans le sol bénéficie de sa fraicheur. La succession des pleins et des vides, les galeries de circulations, les resserrements et les dilatations spatiales, préservent le fil de l’ombre et créent en permanence, des déplacements de masses d’air, propices au rafraichissement général. Ces mêmes courants d’air se rafraichissent davantage en glissant sur un plan d’eau d’une fontaine ou en traversant un jardin.
Dans ce havre de paix, il y a des thermes publics, des jardins, un musée, un restaurant, un marché et un théâtre. Il y a aussi plusieurs caravansérails, pour les voyageurs qui désirent y passer quelques jours.
La nuit, installé confortablement dans les transats disposés sur les toits-terrasses des maisons, le voyageur peut contempler pleinement, l’immense constellation des étoiles et la densité de la voie lactée. Ici le ciel nocturne est pur, nous rappelant notre appartenance à quelque chose de beaucoup plus grand qui nous dépasse. Nous sommes au beau milieu de l’immensité.
Dialogue avec la roche
La morphologie des rochers et leurs dispositions offrent un ensemble très riche de configurations spatiales et climatiques. Elle génère notamment des espaces à l’ombre que nos architectures cherchent à investir. Ici, être à l’ombre est une condition de vie.Nos propositions définissent une suite d’architectures spécifiques et de situations extraordinaires en dialogue et en résonnance constante avec chacune des configurations rocheuses.Habiter les plis et les failles de la roche, se dissimuler dans l’épaisseur du sol, se poser au sommet d’une émergence minérale, habiter à l’ombre des falaises, pénétrer le cœur la montagne.
Hegra South entrance
L’entrée Sud de Hegra constitue le dernier ensemble bâti sur la route vers le site des vestiges nabatéens.
Positionné au bord de l’un des plus impressionnants sites archéologiques du monde, cette architecture très spécifique doit s’intégrer parfaitement à son environnement naturel. Ici, la minéralité domine.
Laissant les palmeraies derrière lui, le site est marqué par des masses rocheuses émergeant de la grande plaine désertique, tel des personnages dressés face à un horizon infini. A l’entrée Sud de Hegra, l’architecture s’intègre dans l’une des plus vastes formations rocheuses. Telle une main enfouie légèrement dans le sable, la formation présente une zone centrale plus ou moins plate perchée à 25 mètres du sol, prolongée dans plusieurs directions par des monticules de roches culminant à une cinquantaine de mètres. En arrivant par le Sud-Est, le train glisse à l’intérieur de la roche et pénètre au milieu d’une faille constituée de deux grandes parois minérales marquant l’entrée de la gare.
A l’Ouest du versant Sud, une autre faille de même aspect indique la seconde entrée, celle dédiée aux voitures. La faille mène à un parking souterrain, depuis lequel les visiteurs peuvent accéder au Visitor Center ou emprunter un buggy pour la visite du site. A l’intérieur de la montagne, la gare est un volume cathédral dont l’extrémité s’ouvre vers le ciel. Au bout des quais, un puits de lumière révèle l’épaisseur minérale, cadre le ciel et invite les visiteurs à monter dans une faille. En haut, le Visitor Center est intégré dans une cavité rocheuse, et fait face à une cour enfouie, à ciel ouvert. Un escalier prolonge la faille et poursuit le parcours vers une autre cavité dessinant comme une cloître un espace de quiétude à l’ombre, organisé autour d’un plan d’eau. La faille traverse l’épaisseur du cloître, s’élargit par le bas et s’ouvre en belvédère vers l’infini. Au loin, la silhouette d’Hegra découpe l’horizon. Pour les plus téméraires, le parcours se poursuit en grimpant vers les sommets des monticules rocheux où des cavités sont creusées légèrement et offrent des points de vue encore plus spectaculaires vers le site d’Hegra.
Projet
Typologies d'architectures pour le masterplan "Journey Through Time"
Lieu
AlUla, Arabie Saoudite
Marché
Public
Surface
30km x 20km
Équipe
Agence Ter, paysagistes mandataire du masterplan
Projectiles, architectes
Setec Ingénierie, bureau d'études tout corps d'état
Franck Boutté Consultants (FBC), Conception et Ingénierie environnementale
Concepto, concepteur lumière
RCH, consultant en archéologie et patrimoine
Horwath, consultant tourisme et hôtellerie
Aetc., consultant en stratégie et programmation culturelle
Maîtrise d'ouvrage
RCU (Royal Commission for AlUla
AFALULA (Agence Françasie pour le développement d'AlUla)
Phases
Lauréat du concours international > septembre 2019
Études du masterplan > décembre 2019 à décembre 2020
©Projectiles
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